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Bonaparte est  un groupe (punk ?) composé de différentes nationalités que j’avais déjà vu au Festival de Berlin l’année dernière et je me souviens avoir trouvé le show exceptionnel. Cette fois ci, c’est sur la minuscule scène placée dans la cour intérieure du Katerholzig qu’ils se sont produits, et c’était vraiment phénoménal !

Apparemment, ils avaient déjà joué au fameux Bar25 (ouai toujours le même), c’était donc un peu un retour aux sources pour le groupe. Comme d’habitude, c’est un show réglé au détail près avec une foultitude de costumes des plus originaux : un homme à poil dans un costume de Tour Eiffel, un homme avec un masque bébé ou d’ordinateur ou encore une femme extensible et à moitié nue avec du scotch sur le bout de des seins se déversant de la peinture rouge sang sur le corps … Le chanteur aux cheveux roses bien pétants donne tout sur scène, il a une sacrée énergie. C’est un show visuel détonant, inventif et super créatif, mais aussi assez trash : scènes d’orgies, bondage, S.M… Vous en aurez pleins les yeux !

On se retrouve alors plongé dans un monde coloré avec des poneys, des robots et toute la cours décadente de l’empereur Napoléon Bonaparte, dans un rêve primitif partagé entre pulsions et perversions sexuelles et métaphores d’une réalité qu’ils rejettent (société de consommation, capitalisme… etc). Niveau mélodie, j’avoue que c’est très répétitif et comme dit E. : „je n’ai pas eu mon orgasme musical…“ En tout cas, c’est bien quand tu veux gueuler tout ce qui te pend aux tripes !

Bon sinon, on n’a malheureusement pas pu se rapprocher de la scène parce que le pogo c’était vraiment pas mon truc (c’est plus d’mon âge ça !) ! Et comme je suis un peu con, j’avais mis des sandales, ce qui m’a valu de me faire marcher sur les pieds et de me prendre le talon aiguille d’une fille de devant (awaaaa). Mais sinon c’était chouette ! Le chanteur s’est jeté dans la foule, et pour le grand final, ils nous ont fait une bataille d’oreillers qui ont fait virevolter les plumes dans la nuit (cf. photo de gauche). On a même eu le droit aux confettis ! En bref c’était un véritable bordel, et ce, dans tous les sens du terme. J’ai d’ailleurs toujours des confettis et des plumes qui trainent dans ma douche.

Mon top 5 des chansons préférées de Bonaparte :

1 – C’est à moi qu’tu parles

Ouai, il chante aussi en français (sinon il ne s’appellerait pas Bonaparte). La vidéo est bien mieux que toutes mes photos et vous aurez déjà un petit aperçu du show :

C’est TROP BON! J’aime bien ce morceau parce que je peux le chanter facilement en francais. Hahah, même s’il ne s’agit en fait que d’insultes mises l’une après les autres, la chanson me fera toujours autant marrer 🙂 Mon passage préféré ? 2:58  😀

2 – Too much

La chanson classique que l’on connaît. J’aime bien le moment où il tourne sur lui même en chantant : „SPAM, SPAM, SPAM, SPAM, SPAM“ (mon cerveau est complètement spammé)

3 – Computer in love

Le clip vaut le coup d’oeil !

Parce qu’en fait cette chanson me rappelle la fatalité de mon existence (ca y’est les graaands mots), c’est à dire être accrochée plus de 8 heures par jour à un ordinateur, quasi en permanence connectée… (encore que mon portable n’est pas un iPhone ou Smartphone… Ouf, sauvée !)

You look at me and I look at you.
I know the answer, it’s false or true.
I memorize every word you say.
Who is Google, anyway? (…)

When you watch computer, computer watching you.
The more you watch computer, computer, computer watching you.
Computer in love. (…)

Zero, one, one, zero, one, one, one, got it?
Decision problem, attention gone.
Supertask relations, generations seek.
Ya hyper computer be my own private geek.
Your independence, depends on me.

Le mieux ce sont les danseurs qui portent un ordinateur sur la tête pendant le show.

4 – Wir sind keine Menschen

Pour celle-là. je l’aime bien car le refrain est en Allemand et que ca nous rappelle à nos instincts primitifs et animaux : Wir sind keine Menschen, wir sind Tiere, Tiere sind wir, Menschen gibt es nicht (Nous ne sommes pas des Hommes, nous sommes des animaux, les animaux c’est nous, les Hommes n’existent pas.)

5 – Boycott everything

Cette chanson décrit bien la culture alternative de Berlin : I boycott everything that’s not made by my hands, my hands, my hands.

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Si vous aussi vous voulez voir des nippies :

Le site Internet de Bonaparte

A propos du Katerholzig :

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