L’Hymne de Berlin, créé par „der inoffizieller Bürgermeister“ (Le maire inofficiel), est un rap décalé sur la métropole allemande telle que les Berlinois la voient, loin des clichés touristiques. Le chanteur décrit non sans autodérision les gens qui y vivent : entre la fête perpétuelle, la „Berliner Schnauze“ (cette attitude un peu rustre et grande gueule des Berlinois, pareille à celle des Bretons), les barbecues dans les parcs (soooo deutsch !) les nombreux „freaks“, les „Pfandsammler“ (ceux qui récupèrent les bouteilles consignées) mais aussi les touristes envahissants. De par cette vidéo, il veut démontrer que les Berlinois eux-mêmes sont plus authentiques que la Tour Télé ou le Brandenburgertor (tellement clichés !), peu importe ce qu’ils font dans la vie et de leur vie.
Quelques extraits
„Eine Stadt, 12 Bezirke, viele Freaks. Jeder Stolz auf Berlin, jeder stolz auf sein Kiez !“
(Une ville, 12 quartiers, beaucoup de freaks, chacun est fier de Berlin, chacun est fier de son Kiez). Les „Kiez“ représentent chaque petit quartiers Berlinois présents dans chaque quartiers de la ville. Par exemple, Le Schillerkiez est un petit “Kiez” parmi d’autres dans le quartier Neukölln et Moabit est un également un “Kiez” dans le quartier Tiergarten.
„Die Berliner leben das Leben gern daneben, fahren schwarz mit der U-Bahn und müssen laut reden…“
(Les Berlinois aiment bien vivre autrement, frauder dans le métro et parler fort). “Schwarz fahren” est un terme que j’aime beaucoup, il signifie littéralement “prendre le métro au noir” et donc frauder sans tickets.
„Touristen kommen und gehen und erzählen zu Hause vom Potsdamer Platz, Hauptbahnhof…“
(Les touristes vont et viennent et racontent à la maison qu’ils ont vu Potsdamer Platz et la gare principale)
Le plus remarquable toutefois est la qualité de la vidéo filmée dans divers quartiers de Berlin. J’ai beaucoup aimé les performances nocturnes réalisées en BMX sur le parking ICC, à Moabit. Les images fabuleuses en slow motion, propres aux vidéos de sports extrêmes, valent notamment le coup d’oeil.