Parce que ce site est comme Berlin, un véritable bordel artistique !

Le zoo de Berlin – Zoologischer Garten Berlin

hippopotame zoo Berlin

Hippo – Salondetheberlinois.com

 Le zoo de Berlin est un incontournable lors d’une visite dans la capitale. Célèbre car il s’agit du plus vieux zoo d’Allemagne (il a été érigé au milieu du XIXe siècle !), il présente la plus grande diversité d’espèces animales au monde. Il a notamment recueilli Knut, un ours blanc né en captivité (fait rarissime) qui a provoqué une véritables „Knutmania“ en Europe. Aujourd’hui, une petite femelle orang-outan fait également parler d’elle : Rieke, le petit bébé singe qui dort sur le ventre. Tout comme Knut, la sélection naturelle ne l’a pas épargnée : née en captivité, sa mère l’a également abandonnée à la naissance. Elle sera recueillie dans un centre animalier spécialisé au Royaume-Uni.

chat des sables zoo Berlin

Le chat des sables – Salondetheberlinois.com

Un zoo familial en faveur de la préservation des espèces

Le zoo de Berlin a tout le charme d’un vieux zoo notamment de par son architecture. Pour les enfants, c’est un endroit magique, ils ont encore les yeux émerveillés de ceux qui découvrent le monde d’un oeil neuf. Le moment préféré des visiteurs ? Les repas, très impressionnants, notamment ceux des fauves. La particularité du zoo ? Les nombreuses naissances qui en font sa popularité. Dans une conscience de préservation des espèces, le zoo favorise la reproduction de nombreux animaux en voie de disparition pour assurer leur pérennité. C’était le cas par exemple du cheval de Przewalski. Et si le coeur vous en dit, vous pouvez aussi parrainer un animal nouvé-né du zoo en remplissant ce formulaire.

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Tips pour un week-end en groupe sur Berlin

week-end en groupe sur Berlin

@ Antje Gruening – Pinterest

>>Tu es fou mon enfant, tu dois venir à Berlin.

Mam’zelle Bwing nous a rédigé un article des plus intéressants avec des bonnes adresses de bars atypiques, de boîtes undergrounds et de cafés merveilleux, sans oublier quelques points touristiques très berlinois. Après avoir eu la visite de pas mal de potes (fraîchement importés de France), elle nous conte ses péripéties à travers la métropole allemande et nous révèle tous ses bons plans pour un week-end en groupe sur Berlin réussi :

Ville alternative, expérimentale, hallucinante et particulièrement insolite, Berlin plait et attire pour ses soirées électro, ses squats en tout genre, ses sorties urbex et son côté complètement déjanté. En d’autres termes, les aspects touristiques de la capitale allemande barbent plus d’un touriste. Les explorateurs d’Europe et d’ailleurs viennent en week-end sur Berlin, à la recherche d’émotions explosives, d’un son exceptionnel et de choc culturel. Sauf que toute cette euphorie reste difficilement accessible aux Français et autres touristes de passage. J’ai reçu 5 amis frenchi, complètement surexcités à l’idée de vivre des choses hors du commun, complètement loufoques.

Ma plus grande crainte : Ne rentrer nulle part !
Mes recommandations : Escarpins au vestiaire et tenue « chelou » exigée.

Le Guide du Routard leur propose des soirées de malade au Week-end et Sage club (« discothèque libertine » – plait-il ???). Je dis « Non ». J’ai tenté de les faire rentrer dans des endroits bien plus sympas et ma foi, on s’en est bien sorti !

Vendredi soir – Friedrichschain

Arrivés à l’Auberge du Generator (Prenslauerberg) à 22h30, nous étions directement en phase avec les horaires berlinois. Direction Warschauerstr. Nous nous retrouvons à sept en expédition. Il est difficile de trouver une place dans un bar plutôt posé, afin de pouvoir discuter sagement autour d’une bonne bière (et de quelques shots) pour célébrer de chouettes retrouvailles. Nous investissons le bar Place Clichy, un petit troquet totalement frenchi et vraiment hyper sympa.

3h00 – départ pour le Crack Bellmer Bar. Premier barrage de vigiles : check ! Nous entrons dans ce bar-club vraiment cool et un poil underground. Situé au cœur du RAW-Tempel, il se compose de deux espaces : une salle avec bar et DJ, une autre avec canapé et babyfoot. Ce soir-là, on a eu le droit à de la musique cubaine mixée à partir de vrais vinyles.

5h00 – Invasion au Suicide Circus. Ambiance alternative et berlinoise au rendez-vous.

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Morning Gloryville Berlin ou l’art de faire la fête avant d’aller au boulot !

Mmorning Gloryville Berlin

Morning Gloryville Berlin – photo : Albert Bitton postée ici

La „morning party“ ou “forwork party” est un concept de rave soft encore assez nouveau, déjà connu dans d’autres métropoles du monde comme New York. Imaginez faire la fête le matin avant de partir pour le boulot afin de vous réénergiser. Au contraire des soirées crades et dégueulasses, alcoolisées et dépravées bien berlinoises, la morning party, c’est le monde des bisounours et des poneys qui font des cacas arc-en-ciel. Tout est coloré et sucré, l’ambiance est bon enfant et chacun te salue avec un grand sourire en te disant : Guten Moooorgen ! La bonne humeur est au rendez-vous ! Tout comme la Markthalle Neun de Kreuzberg semble être devenue le nouveau Berghain avec son système de street food, la morning party est également un concept terriblement hype où la préoccupation de la santé et le fait d’avoir un esprit sain dans un corps sain deviennent des  précepts de vie.

Nous étions trois à se lever pour cet événement qui commençait à 6h30 le matin et se terminait à 10h00. Nous devions aller bosser vers 9h00. La fête était située au RAW Tempel (l’un de mes endroits de prédilection à Berlin) à Neue Heimat, dans le quartier de Friedrichshain. On a réussi à péniblement se lever vers 6h00 du matin, la bouille pas fraîche, couverte de fond de teint pour cacher nos cernes. A 7h00, nous traversions cet immense village de la fête fantômatique qu’est le RAW Tempel. Nous avions achetés nos tickets via l’événement Facebook pour 10 euros au préalable.

Morning Gloryville Berlin Yoga

Yoga – photo : Albert Bitton postée ici

De l’énergie positive et des cocktails vitaminés pour commencer la journée

Nous entrons alors dans l’antre colorée, faite entièrement de récup’. On se croirait presque dans un cartoon ou à Disneyland. D’ailleurs, la mascotte est un poney en peluche (j’étais étonnée de ne pas voir de licorne !). Beaucoup de gens sont déguisés, nombre d’entre eux agitent lentement la tête de haut en bas, les yeux dans le brouillard pas encore réveillés. D’autres au contraire donnent tout sur scène. Il se déhanchent sur le rythme d’une musique qui alterne entre électro joyeuse, jazz manouche, swing et années 80. C’est bizarre de voir des gens faire la fête sans une goutte d’alcool et l’ambiance peace et power flower est palpable. Ca me plaît. Dans l’entrepos qui accueillait en décembre le marché de noël, il y a désormais des stands de café et des smoothies fait maison ainsi que de la bouffe vegan. À côté de la scène, un vieux monsieur se déhanche avec son petit chapeau haut de forme rouge. Dans le coin de la salle, un groupe se contortionne et fait du Yoga sur des matelas. L’idée : repartir avec une énergie nouvelle et positive au boulot, les idées claires, le corps détendu et le sourire sur le visage !

Bon les petits moins quand même, c’est que ça reste cher pour 3 heures de „matinée“. Nous n’avons pu rester qu’une heure et demi et les queues pour le café sont démentielles.

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Berlin – une capitale européenne à part entière

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Klunkerkranich – Salondetheberlinois.com

Berlin attire toujours plus de touristes et d’expatriés chaque année. Parmi une population multiculturelle très prononcée composée de différentes nationalités, nombreux sont ceux qui souhaitent profiter de la dolce vita berlinoise. Et pourtant, la première fois que j’ai visité Berlin lors d’un séjour organisé par l’université, cette ville ne m’avait pas plu du tout : c’était l’hiver, on se les gelait en permanance, c’était trop grand et trop gris. Mais y vivre lui donne une toute autre dimension : elle est surprenante, pleine de vie et inspirante.

Son histoire et sa culture

Berlin est encore imprégnée d’une histoire présente à chaque coins de rue. On a du mal ‘à s’imaginer qu’il y a 30 ans à peine, un mur séparait la ville en deux et que Berlin était une île tiraillée entre le capitalisme et le communisme. Aujourd’hui, cette séparation est encore palpable si vous faites attention aux détails : le métro U1 par exemple s’arrête abruptement en plein milieu de la Warshauerstr, non loin de la East Side Gallery qui démarque l’ancienne limite ente l’ouest et l’est. Soyez aussi attentif aux petits bonhommes des feux de signalisation, différents d’un côté à l’autre. Les témoins d’époque, quant à eux, vous emmènent visiter les anciennes prisons de la STASI et racontent leurs anecdotes effroyables. Peut-être rencontrerez-vous aussi ces gens qui refusent de se rendre à l’est ou à l’ouest, le mur étant encore présent dans leurs têtes.

Berlin est aujourd’hui une ville musée qui se métamorphose continuellement comme un caméléon : grise au premier abord, elle devient colorée et animée quand on commence à la connaître. J’aime sa dualité et sa culture décalée, ses galeries d’art étranges, ses espaces verts immenses, ses vieux bâtiments décrépis à l’abandon qui permettent des explorations urbaines impressionantes, ses murs recouverts de graffitis et sa folie du bio et du communautarisme. J’aime aller dans des lieux impropbables, voir un film dans une maison occupée punk, manger une „Vokü“ (soupe populaire) dans un bar caché, regarder un spectacle de stand-up au milieu de tipis, prendre un brunch dans un bar psychédélique ou encore faire un pique-nique sur un rooftop.

Badehaus Berlin

Badehaus Musiksalon im RAW Tempel – Salondetheberlinois.com

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