Dimanche soir, nous avons été invité par E. À aller voir un spectacle de performances gymniques et circassiennes car elle évolue elle-même dans ce milieu haut en couleurs. Il a fallu tout d’abord retrouver la salle omnisport Max-Schmeling-Halle, cet immense bâtiment perdu au milieu d’un parc, juste à côté du Mauerpark (parc du Mur), et ce n’était pas vraiment simple. J’ai suivi les gens dans le noir et le froid, qui eux aussi, semblaient tout aussi perdus que moi. La Max-Schmeling-Halle a été nommée d’après le nom d’un boxeur allemand célèbre : Max Schmeling. Ce dernier est devenu champion du Monde poids lourd dans les années 30. Depuis il s’agit d’une salle d’entraînement pour le volley, le hand mais aussi, occasionnellement, d’une salle de spectacles.
Esperanto – Un langage universel
Le fil rouge du spectacle Feuerwerk der Turnkunst (littéralement traduit par : feux d’artifices de l’art gymnique), c’est l’Esperanto, un langage universel retranscrit par diverses acrobaties et représentations de plusieurs cultures selon leurs différents stéréotypes : La culture asiatique est toute en précision et en puissance. La culture afro-américaine est représentée par des gangsters tout droit sortis du Bronx. L’occident est symbolisé par des scènes d’amour hollywoodiennes, tandis que l’Orient fait la danse du ventre. Même si c’est un brun cliché, on entre dans un monde magique et féérique incroyable ou les acrobaties et les performances nous font dire : waaaaaah… Les corps noueux, souples et musclés des hommes, femmes et enfants se tordent comme du chewing gum et forment les figures esthétiques les plus irréelles devant les yeux ébahis des spectateurs. Et puis, dans ce genre de spectacles, c’est l’occasion de voir des beaux garçons musclés comme Terminator et de crier comme une fille dès qu’ils apparaissent sur scène (je n’ai pas crié, je vous jure). Au programme : sol, poutre, barres parallèles, trampoline… etc.