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Se retirer du monde au SPA de l’hôtel Esplanade

Lotus

@ Lotus Flower par Jennifer, CC BY, via Flickr

On reste dans les articles « détente à Berlin » avec le SPA de l’hôtel Esplanade (oui, je sais, je sais, ça fait un peu prétentieux). Pour une journée de détente à deux, c’est l’endroit parfait ! Vous avez accès à une petite salle de fitness, trois saunas, d’une salle de repos et d’une piscine. Si vous recherchez le calme total, alors peut-être serez-vous conquis ! J’ai beaucoup aimé l’atmosphère intimiste, les lumières tamisées et la tranquillité de l’endroit car il n’y avait presque personne : pas de touristes, pas de gens bruyants, juste quelques personnes de l’hôtel, qui souhaitaient elles aussi se retirer pour un moment de pur méditation. Vous aurez le choix entre un sauna finnois (95 °), un sauna sec (60 °) et un sauna aux senteurs printanières (85 °). Chacun propose des jeux de lumières, des sons marins et des senteurs exquises.

Des massages d’exception

Si vous y allez pour une occasion particulière, je vous conseille de prendre une séance de massage en plus car ils sont vraiment exceptionnels. Au contraire, des massages thaï plutôt musclés, celui-là vous fait tout simplement frissonner et vous emmène doucement au pays de Morphée, chaque muscle du corps détendu. Par ailleurs, les masseurs sont très pro et vous conseillent à la fin de la séance.

Malgré les massages merveilleux, c’était un peu cher pour seulement trois saunas et une piscine d’eau tiède toute simple, avec une musique d’ascenseur plus énervante qu’appaisante. Je trouve que le Liquidrom, est au contraire, bien plus cool plus fun ! Après, tout dépend si vous êtes accompagné de votre amoureux(se) ou de vos potes !

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Faire du sport à Berlin

Sport à Belrin

Jogging à Tempelhof – @ Salondetheberlinois.com

Faire du sport à Berlin, c’est top ! Parce que le régime currywurst bien grasse, bière et kekab bourratif ca va bien un moment, voici mon top 5 des sports que l’on peut pratiquer à Berlin, sans débourser trop d’argent. Cet article s’adresse notamment aux Français non-étudiants vivant à Berlin qui ne profitent pas des salles de sport de la fac et ne bénéficient pas de réductions liés à leur statut.

1 # Faire du jogging, de la rando ou du vélo – Budget en poche : 0 euro

Berlin regorge de parcs gigantissimes, très pratiques pour le jogging ! L’avantage ? Ici, vous serez à peine sifflé. Voici les quatre parcs que je vous recommande :

  1. Tempelhof : c’est plat et les distances sont bien prédéfínies : 1 tour = 6km, 1 traversée = 2km – Vous pouvez aussi y faire du Longboard, du Kite, du Skate, du Vélo. etc.
  2. Treptower Park : simplement parce que le parc est magnifique avec sa grande statue soviétique, ses jardins ordonnés, son sentier bordant la Spree et menant vers une mini-presqu’île.
  3. Volkspark Friedrichshain : Le parc par excellence, familial et sympa
  4. Tiergarten : Gigantesque et pleins de surprises ! Vous passerez même devant la Siegessäule (Colonne de la Victoire), étincelante quand il y a du soleil.

Pour le vélo, Berlin possède de nombreuses pistes cyclables qui vous emmeneront partout. Si vous aimez le VTT en pleine nature ou la rando, la forêt de Grunewald fera votre bonheur.

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Oh shit ! My feet are so ugly ! – L’expo des drôles de créatures au Shift

exposition Oh shit my feet are so ugly au Shift

@ David Madry

Nous sortons du métro U8 de la Heinrich Heinestraße. Il fait nuit. Des bougies de couleur rouge et dont la flamme vacille sont déposées sur le trottoir. Comme le petit Poucet, nous les suivons sur plusieurs centaines de mètres, intrigués. Au sol, il y a des flèches blanches qui nous indiquent le chemin à suivre, avec une inscription étrange : « Oh shit, my feet are so ugly ! ». Toute cette mise en scène nous semble un peu glauque et pourtant, on ne peut s’empêcher de sourire. Les flèches et bougies nous amènent au Shift, un bar caché, un peu lugubre situé dans une vieille fabrique.

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War Requiem de Benjamin Britten au Konzerthaus de Berlin

War Requiem au Konzerthaus

CC BY-SA, Konzerthaus par Keriluamox, via Flickr

Libera me, Domine, de morte aeterna in die illa tremendo

Après avoir écouté le requiem grandiose et tragique de Verdi au Berliner Dom, nous avons été invités à venir écouter un autre requiem datant des années 60, bien moins classique et conventionnel : le War Requiem, composé par le britanique Benjamin Britten en hommage aux morts de la Guerre. Une amie choriste nous a fourni les tickets pour le concert au Konzerthaus, édifié en 1821 par Karl Friedrich Schinkel, sous le règne de Frédéric II de Prusse. Ce bâtiment néoclassique majestueux ressemble, à l’intérieur, à un véritable palace de princesses. J’ai été soufflée par tant de beauté et de noblesse quand je suis entrée dans la salle de concert : elle était blanche, dorée et très lumineuse avec ses énormes chandeliers éblouissant, son orgue éclatant de lumière, ses décorations murales et ses statues aux proportions grecques. Bref, j’ai été subjuguée.

Entres lithurgies célestes et chants terrestres

My subject is war, and the pity of war, the Poetry is in the pity… All a poet can do today is warn (Wilfred Owen).

Composé d’un choeur de femmes, d’hommes et d’enfants, d’une soliste soprano, d’un soliste bariton,d’un soliste tenor et de deux orchestres (orchestre de chambre et grand orchestre), ce concert était très exaltant : pas une seule minute d’ennui et des mélodies très surprenantes qui vous donnaient la chair de poule. En effet, le requiem a été écrit en hommage aux morts de la guerre et décrit notamment la misère, la pitié, la mort, la mélancolie et la tristesse. C’était puissant et violent parfois et simplement magnifique : les chants lithurgiques en latin interprété par les choeurs et la soliste se mélangeaient aux chants en Anglais interprétés par le bariton et le tenor. Les lithurgies avaient quelque chose de céleste et de magnificient, au delà de la mort, alors qu’au contraire, les chants anglophones étaient très terre à terre et très tristes, dénoncant la misère des combats sur le champs de bataille. Britten mélange le cérémonial du requiem romain à la poésie du poète anglais Wilfred Owen, ce qui créé un véritable anachronisme musical. Le Requiem dénonce toutes les guerres du monde depuis la fin des temps, de manière métaphorique. Si vous décidez d’aller voir ce concert fabuleux, sortez vos mouchoirs, lacrimosa dies illa ! L’accoustique était bien meilleure qu’au Berliner Dom, toutefois pas aussi claire qu’au Philarmonique de Berlin. En attendant, vous pourrez écouter le concert de chez vous ici :

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